EREVAN, 13 janvier. /TASS/. Erevan estime que les dernières déclarations de l’Azerbaïdjan portent atteinte au processus de paix, étant donné que Bakou renonce à matérialiser les ententes signées précédemment au sujet de la reconnaissance de l’intégrité territoriale des pays sur la base de la Déclaration d’Alma-Ata de 1991 sur l’indépendance des pays qui avaient fait partie de l’Union soviétique, a déclaré le premier ministre arménien, Nikol Pachinian.
« Je considère les dernières déclarations de l’Azerbaïdjan comme un coup dur porté au processus de paix. La délimitation des frontières consiste non pas dans la création de frontières, mais dans le fait que nos commissions de délimitation doivent rétablir les frontières qui existaient au moment de l’adoption de la Déclaration d’Alma-Ata. Il est évident que l’Azerbaïdjan vit une période préélectorale, mais nous considérons ces déclarations comme des revendications territoriales contre l’Arménie », a-t-il noté.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a précédemment indiqué que l’armée de son pays n’avait pas l’intention de quitter les territoires qu’elle a occupé à la suite des affrontements avec les forces armées arméniennes en 2021 et 2022.
L’Arménie propose à l’Azerbaïdjan de signer un accord prévoyant un contrôle mutuel des armements. « La République d’Arménie et l’Azerbaïdjan auront la possibilité de conclure des accords concrets sur les armement et d’assurer un contrôle réciproque en vue d’appliquer ces accords », a poursuivi Nikol Pachinian.
Or, selon lui, Bakou n’accepte pas les propositions de Erevan qui pourraient apaiser les tensions à la frontière et créer une base solide pour la paix.