ANKARA, 13 décembre. /TASS/. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que son pays pouvait s’impliquer dans le processus de règlement des différends entre le Soudan et les Émirats arabes unis. Il l’a déclaré ce vendredi lors d’une conversation téléphonique avec le président du Conseil souverain soudanais et commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan.
« Le président Erdogan a déclaré que la Turquie pouvait participer à la résolution des différends entre le Soudan et les Émirats arabes unis. Il a également déclaré qu’assurer la paix et la stabilité au Soudan, préserver son intégrité territoriale et sa souveraineté, et empêcher le pays de devenir une zone d’ingérence étrangère sont des priorités et des questions de principe pour la Turquie », a déclaré le bureau de M. Erdogan dans un communiqué.
En juin, le gouvernement soudanais a accusé les Émirats arabes unis de fournir des armes aux milices soudanaises. Le Wall Street Journal a affirmé que les Émirats arabes unis fournissaient des armes lourdes aux Forces de soutien rapide par l’intermédiaire d’un aérodrome situé à Amdjires, au Tchad. Les autorités émiraties ont déclaré à plusieurs reprises qu’elles envoyaient des fournitures humanitaires au Soudan et qu’elles ne fournissaient pas d’équipement militaire à l’une ou l’autre des parties au conflit.
Les relations se sont encore tendues fin septembre lorsque le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a déclaré qu’un avion de l’armée de l’air soudanaise avait frappé la résidence du chef de la mission diplomatique émiratie à Khartoum. Les Émirats arabes unis ont fermement condamné les faits.